Que pouvait-on dire à la rose ce matin-là qu’elle ne pouvait vivre que le temps d’une rose ce qu’on dit aux humains quand ils s’en vont que la vie n’est qu’un chemin et le rire un don. Que pouvait-on lui dire à l’enfant qui s’en allait main dans la main d’un printemps sans été qu’il fallait pardonner à l’inhumanité et qu’elle allait devenir la rose impérissable du jardin d’un prince égaré?