CLAUDINE
Claudine Helft est née à Paris dans une famille française d’origine juive alsacienne. Elle est touchée de plein fouet par la guerre. Familière de l’art, marquée par une Khâgne au Lycée Pasteur, elle sort avec brio d’une école de Journalisme parisienne, et s’adonne après un bref passage au Journal Combat à la Critique Littéraire.
Mariée à Léon Helft, expert de l’orfèvrerie française des XVIIe et XVIIIe siècle, elle participe à l’élaboration d’un livre de référence Le poinçon des provinces françaises.
Depuis sa première publication, L’Entre-deux en 1975, elle a publié entre autres Parhélies en 1979, Métamorphoses de l’ombre en 1985, L’infinitif du bleu en 1992, Le Monopole de dieu en 1996, L’étranger et la rose en 2003, Une indécente éternité en 2007, Un ciel au bord du ravin en 2019, L’outrage du plaisir en 2021.
Elle a publié un roman Un divorce d’amour, un livre de nouvelles Avec des Si… À la suite de ses études de graphologie, elle a écrit en collaboration avec Louise Leroux, un livre de graphologie Visages de l’écriture en 1985.
Elle a écrit des centaines d’article critique, participé à de nombreux colloques nationaux et internationaux, elle a été membre du comité de rédaction d’Aujourd’hui poème. On lui doit aussi des adaptations de poèmes étrangers dans différentes anthologies et un livre Dieu ne ferme jamais à clef, adaptation de Lubomir Levchev.
Elle a animé pendant plus de trente ans un salon littéraire consacré à la présentation de la poésie contemporaine auquel participèrent entre autres, Gloria Alcorta, Eugène Guillevic, Alain Bosquet, Jean-Claude Renard, Pierre Dalle Nogare, Henri Meschonnic, Nimrod Bena, Mohamed Dib, Ismaël Kadaré. Elle a collaboré avec de nombreux artistes comme Marcel Jacno, Malachi, Tudor Banus, Alain Kleinmann, Myriam Tangy-Brenner, Anna Mark, Henri Delanne, Florence de Ponthaud.
Présidente du Prix Louise Labé, elle est jury et secrétaire du Prix Alain Bosquet. Fondatrice de l’Association des Amis d’Alain Bosquet, elle fait partie également à l’Académie Mallarmé. Sous la présidence de Jean Blot, elle fut secrétaire-adjoint du Pen Club français. Elle est membre du bureau Directeur de l’Association des écrivains combattants, du Prix Dorgelès et du Prix Michel Tauriac.
Environ 40 ans entre la parution de son premier livre, L’entre deux et Un ciel au bord du ravin ; mille fois sur le métier elle a remis son ouvrage tout en demeurant « celle qui rejette sans appel la profanation » (Eugène Guillevic).
Elle se reconnaît dans l’extrait d’un article d’Alain Bosquet : « poète rare qui ne publie qu’à bon escient ».